Mes racines
Bonjour à tous. Quelques soucis pour alimenter le blog correctement. j'espère les résoudre au fur et à mesure. En prélude, le bonjour de ce petit oiseau un matin à Bagnères-de-Bigorre.
Passage, court mais intense, au Pays basque où, en compagnie de mon frère et de ma belle-soeur, nous sommes allés voir la maison natale de ma grand-mère maternelle (Amatxi en basque [prononcer Amatchi), non sans émotion.
Puis, celle de mon grand-père (Aïtatxi)
Harguinaenea, la maison où mon Aïtatxi est né en 1862, à Baïgorry, près de St-Jean-Pied-de-Port, au Paysbasque français
Je suis vraiment entrée en Espagne le lundi 9 mars, par Irun, St Sébastien (Donostia en basque). J'ai voulu faire un détour par Guernica (Gernika-Lumo). Très déçue, environnement assez industriel, c'était un lundi et le musée de la Paix était fermé, peu de souvenirs apparents du bombardement de 1937 par l'aviation allemande. Je n'ai pas insisté.
Route vers Burgos, où je n'ai pas passé beaucoup de temps non plus. Mais je ne peux m'empêcher de vous adresser ce regard farouche et téméraire du Cid Campeador,
Burgos, Plaza del Mio Cid (El Cantar del Mio Cid est une très ancienne chanson de geste racontant les exploits du Cid.
ainsi qu'un aperçu de la superbe cathédrale gothique.
Puis, route vers Aranjuez (la ville du concerto). C'est une petite ville à environ 45 km au sud de Madrid. Je me suis dit que pour les grandes villes avec la voiture, le meilleur moyen pour circuler était de m'installer dans un camping proche et de gagner la ville par les moyens de transport locaux. D'Aranjuez je suis donc allée à Madrid en train. J'avais différentes choses à y faire, des amis à rencontrer. Je n'y ai rien visité cette fois-ci, mais voici un petit bonjour de l'ours, emblème de Madrid. L'ours et l'arbousier, liés à une vieille légende du temps où Madrid n'était pas encore une ville.
Juste une photo de la Plaza Mayor, l'une des plus belles d'Espagne :
Parcourant les rues de la capitale, j'y ai découvert ma devise. A vous la traduction :
J'ai, bien sûr, visité le Palais Royal d'Aranjuez. Une merveille, qui n'a rien à envier à l'Escorial. J'ai adoré le Salon arabe et le Salon de porcelaine. Malheureusement, les photos étaient interdites à l'intérieur. Comme beaucoup de constructions royales, ce monument commencé à l'époque de Charles Quint, a été retouché jusqu'au XIXème siècle sous Isabelle II, on y découvre donc une grande variété de styles.
Les châteaux espagnols ne sauraient se concevoir sans des jardins souvent très beaux, et où l'eau abonde, contraste total avec un environnement quand même assez sec :
Avant de quitter Aranjuez, une photo du fleuve mythique de l'Espagne.
Voilà pour ce soir. La suite bientôt. Hasta luego. Un beso a todos